Ces quelques extraits de lettres adressées par Guerne au Père Claude Jean-Nesmy qui assurait la production du livre mettent en lumière le travail du poète qui considérait ces textes parmi les plus importants de sa création.
Ce texte, inédit à ce jour (11 janvier 2003), devait s'insérer dans Les Jours de l'Apocalypse (voir lettre au père Nesmy du 20 février 1967 : « Je comptais, de mon côté, supprimer purement et simplement la prose de III, "Factus est" […].
Écoutez bien tous les deux : tout ce que vous avez vu n’est rien ; tout ce que vous avez aimé, désiré, admiré n’est rien : il FAUT venir ici et voir et se laisser prendre et masser par cette paix grandiose.
Depuis trois mois je me suis réveillé à chaque aube dans la main de Dieu, vraiment […] heureux comme je ne l'ai jamais été peut-être ; je me suis refais un corps et une âme, en silence, dans l'effort et le calme serein, sans rien lire ni faire signe à aucun de ceux à qui, pourtant, je pensais beaucoup dans ma joie